Planète en danger

Après avoir décrit les effets néfastes de la pollution liée aux voitures, il est temps de donner des solutions, des astuces pour diminuer la consommation de notre véhicule et donc réduire l’effet polluant.

On peut dire que la consommation du carburant et le degré de pollution suivent à peu près la même courbe. Donc il faut tout faire pour réduire la consommation de notre voiture :

• Si vous roulez peu, faites au moins vérifier votre voiture une fois par an.
• L’entretien régulier du véhicule évite que sa consommation d’essence et d’huile n’augmente trop.
• Il est inutile de conserver en permanence galeries et coffres de toits, qui sont des éléments anti-aérodynamiques et qui demandent au véhicule plus d’énergie pour se déplacer. Ce qui entraîne une surconsommation d’essence.
• Vérifiez régulièrement l’état des pneus, un pneu qui serait sous gonflé augmente la consommation de carburant et diminue la sécurité du conducteur.
• Ne surchargez pas le véhicule.

• Cela ne sert à rien de faire chauffer le moteur à l’arrêt, il suffit de démarrer doucement.
• Ne laissez pas le starter plus de quelques minutes.
• Ne conduisez pas en sous régime. Dès que vous le pouvez, passez la vitesse supérieure.
• Essayez de conduire sans heurts, ni changements brusques d’allures, en particulier dans les premiers kilomètres.
• Modérez votre allure par temps de grand vent et fermez les vitres pour éviter toute perte aérodynamique.
• Les petits trajets sont particulièrement consommateurs, donc réfléchissez bien à leur utilité.
• Réduire la consommation est une première étape, mais elle ne suffit pas. Le choix du carburant est lui aussi très important. Ayez une préférence pour le sans-plomb et maintenant pour les voitures hybrides.
• Une voiture essence peut être transformée en voiture GPL. C’est le carburant le plus propre.

Les bio carburants seront la solution de demain et même celle d’aujourd’hui, si les pouvoirs publics décidaient d’investir réellement dans le projet… Mais les enjeux financiers semblent décourager les consciences écologiques de nos dirigeants.

Car contrairement à ce qu’on pourrait penser, il n’existe pas que des carburants fossiles. Il est tout à fait possible de faire rouler une voiture avec du carburant végétal.

Depuis la crise du pétrole dans les années 70, le Brésil a développé cette « énergie verte », encore appelée biocarburant, en exploitant la richesse locale : canne à sucre, sorgho, manioc.

Aujourd’hui plus de la moitié du parc automobile circule à l’éthanol. Mais ce système a également ses failles, car cette énergie nécessite de gigantesques terres cultivables et contribue à sacrifier la forêt amazonienne.

La voie du biocarburant paraît tentante pour la France, qui permettrait de relancer la dynamique du secteur agricole et réduirait notre dépendance énergétique de 10 %.

On attend donc un effort politique, en croisant les doigts, peut être que les prochaines élections changeront quelque chose… Il est permis de rêver, non ?